Découvrez le Québec sur la route des Baleines

En partenariat avec Bonjour Québec

Un road trip le long du Saint-Laurent est un excellent moyen de découvrir l’immensité de ce fleuve emblématique indissociable des paysages, mais aussi de la culture de cette province. Au départ de la ville de Québec, on descend l’estuaire en direction de la Côte-Nord, où l’on se laisse guider par la magnifique route côtière 138. Elle nous réserve bien des surprises : observation des baleines, kayak de mer, escapades d’îles en îles, randonnées au cœur de grands espaces sauvages, déjeuner les pieds dans le sable… Alors en route pour un itinéraire inoubliable, au fil du Saint-Laurent !

Jour 1 : Québec vue du fleuve

Notre road trip commence dans la ville de Québec. Et pour découvrir cette grande ville autrement, rien de tel, justement, qu’une balade en bateau avec Croisières AML. Plus importante entreprise du genre au Canada - 25 navires, 600 000 passagers par an - elle propose des excursions pour découvrir la ville de Québec et ses environs à différents moments de la journée. Accompagnés par un guide, on découvre notamment le magnifique Fairmont Le Château Frontenac, l’un des plus beaux hôtels du Canada et une icône de la ville de Québec, le pont et l’île d’Orléans, le port ou encore, l’adorable quartier du Petit Champlain... Sans oublier l’un des plus grands temps forts de la croisière : la majestueuse chute Montmorency, plus haute que celles du Niagara ! À bord de l’AML Louis Jolliet, seul et unique bateau-restaurant de la ville, on peut même se mettre les pieds sous la table, à l’heure du brunch ou du dîner. Il est d’ailleurs réputé pour ses expériences bistronomiques. Les romantiques apprécieront particulièrement le dîner 5 services. Encore plus magique, lors des Grands feux Loto-Québec, les fameux feux d’artifice du mois d’août. De quoi en prendre plein la vue et ce n’est que le début...

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Le Capitole Hôtel est une adresse de charme au cœur du Vieux-Québec. Pour dîner, impossible de résister à l’appel de L’Orygine pour sa cuisine locale et inventive.

Jour 2 : Vieux-Québec : pause détente au Strøm Spa Nordique

Lové dans un cadre naturel incroyable, sur les berges du fleuve, le Strøm Spa Nordique Vieux-Québec est un vrai havre de paix, en pleine ville. À seulement deux pas de l’effervescence des ruelles du quartier historique, on se sent ici coupé de tout. Il constitue, à lui seul, une bonne raison de passer une journée supplémentaire à Québec, avant de prendre la route. Sa piscine à débordement, semblant plonger dans le fleuve Saint-Laurent, laisse rêveur… L’édifice, moderne, dont les grandes baies vitrées reflètent le ciel et la végétation, a fait l’objet de plusieurs distinctions ; le grand prix du design 2020, notamment. La sensation de bien-être, ici immédiate, se voit décuplée par la suite par l’expérience thermale. Le spa abrite notamment le plus grand bain flottant d’Amérique du Nord. En plus de procurer une agréable sensation d’apesanteur, un bain flottant d’une heure équivaut à quatre heures de sommeil, détend le système nerveux et aide à diminuer le stress. Côté massothérapie, le massage suédois absolu aux huiles essentielles chaudes est une vraie merveille. On sort d’ici totalement ressourcés. Prêts à prendre la route le lendemain, direction Tadoussac, où nous attendent les baleines…

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Pour une détente absolue, on choisit le Monastère des Augustines, un hôtel paisible dans un monastère du XVIIe siècle. Les gourmands pousseront la porte de Chez Boulay-bistro boréal pour sa cuisine raffinée d’inspiration nordique.

Jour 3 : Croisières aux baleines à Tadoussac

Le Saint-Laurent, on ne s’en lasse pas. Mais cette fois-ci, rendez-vous à Tadoussac, à environ 3 heures de route vers l’est de Québec, pour une balade fluviale bien particulière : une sortie d’observation des baleines, en bateau ou en Zodiac. Le fjord du Saguenay et le fleuve Saint-Laurent sont en effet reconnus pour être parmi les meilleurs sites d’observation de baleines au monde, entre autres mammifères marins – 13 espèces sont observables. En compagnie d’un guide-naturaliste de Croisières AML, durant deux à trois heures, on ouvre l’œil, dans le parc marin du Saguenay−Saint-Laurent et on découvre l’univers fascinant de ces animaux hors du commun. La promesse d’excursions riches en émotion, quand l’une d’elles pointe le bout de sa queue… Au coucher du soleil, les paysages s’embrasent et la magie s’amplifie. Inoubliable, vraiment.

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Pour prolonger le plaisir de la croisière, attablez-vous au bistro du bateau AML Grand Fleuve. De retour sur la terre ferme, mais sans vraiment quitter le Saint-Laurent, on passe la nuit dans l’emblématique (et superbe) Hôtel Tadoussac blanc et rouge, qui donne directement sur le fleuve.

Jour 4 : Observation de l’ours noir à Tadoussac

Non loin de Tadoussac, il est possible d’observer un autre animal emblématique du Québec : l’ours noir. Croisières AML propose d’ailleurs une sortie 2-en-1, baleines et ours noir. Évidemment, toujours en compagnie d’un guide expérimenté, pour une expérience en toute sécurité. Avoir la chance d’observer cet animal à l’état sauvage, au beau milieu de la forêt, reste profondément gravé dans la mémoire. La sortie se termine par la visite d’un refuge, le Centre de vacances Ferme 5 Étoiles, où côtoyer de nombreuses espèces animales du Canada : l’orignal, le cerf, le bison d’Amérique, le loup, le lynx… On peut d’ailleurs y séjourner, puisqu’il s’agit aussi d’un centre de vacances. En bordure du majestueux fjord du Saguenay, encore un cadre idéal pour se ressourcer ! Pour découvrir l’art de la brasserie artisanale québécoise là encore sans quitter le fleuve des yeux, on pousse la porte de la Microbrasserie Tadoussac qui concocte un large choix de bières artisanales (blondes, brunes, blanches, ambrées).

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Le Centre de vacances Ferme 5 Étoiles vous accueillera aussi pour dormir pas loin des animaux. La Microbrasserie Tadoussac propose des petits plats que l’on déguste avec vue sur le fleuve pour accompagner les bières.

Jour 5 : Baie-Comeau, paradis des oiseaux

Notre aventure le long du Saint-Laurent se poursuit à Baie-Comeau, à 200 kilomètres de Tadoussac (2 h 10 de route). En plus d’une histoire glacière et d’un patrimoine maritime et industriel passionnants, cette petite ville s’inscrit dans un cadre naturel exceptionnel. D’emblée, nos rêves de grands espaces sauvages sont ici comblés ! Le coin fait d’ailleurs le bonheur des oiseaux. À une demi-heure de là, le Parc Nature de Pointe-aux-Outardes est même réputé pour faire partie des meilleurs sites d’observation ornithologique : on y dénombre quelque 255 espèces ! Il réserve de magnifiques balades, à travers des paysages changeants, entre plages et dunes, forêt boréales et marais salés… Pour parfaire l’immersion, on peut passer la nuit dans un hébergement pour le moins insolite : un nichoir à oiseau géant ! Pour explorer les beaux paysages des environs de Baie-Comeau de façon ludique, Attitude Nordique propose toutes sortes d’activités ; via ferrata, kayak de mer, SUP ou encore rabaska (grand canot autrefois utilisé pour les explorations). Enfin, ceux que les centrales et les barrages hydroélectriques fascinent feront un détour sur la Route 389, pour jeter un œil à Manic-2 et Manic-5. Ce dernier n’est autre que le plus grand barrage à voûtes multiples et à contreforts au monde. Un ouvrage pharaonique et impressionnant.

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Dans le coin, à la fois pour dormir et se régaler, avec l’une des plus belles vues de Baie-Comeau, rendez-vous à l’hôtel Le Manoir et son bistro La Marée Haute. Confort et cuisine locale de qualité sont au rendez-vous.

Jour 6 : Sept-Îles, entre nature et culture

On reprend la route, direction Sept-Îles, à 230 km de Baie-Comeau. Un site au cadre enchanteur ! Comme son nom l’indique, elle fait face à un archipel de sept îles : la Petite et la Grosse Boule, la Petite et la Grande Basque, Manowin, Corossol et les Îlets de Quen. Côté ville, deux sites d’intérêt, à quelques minutes à pied l’un de l’autre : le Vieux-Poste et Atikuss, Économusée® du Maskisin. Le premier nous plonge dans la vie quotidienne d’un poste de traite de fourrures du XIXème siècle. L’Économusée®, lui, propose une immersion dans l’histoire de la communauté innue de Uashat. Un atelier-boutique permet d’échanger avec des artisanes, pour en apprendre plus sur l’histoire et le savoir-faire des Premières Nations. À la main et selon des méthodes ancestrales, elles fabriquent, entre autres, des « bottes de l’espoir », de magnifiques chaussures autochtones. Côté îles, la Grande Basque est la seule à être aménagée pour la randonnée et le camping. L’île du Corossol abrite quant à elle un sanctuaire d’oiseaux qu’on peut découvrir lors d’une excursion en mer (car on ne peut y débarquer)… Elle s’avère même être un endroit stratégique pour l’observation des baleines depuis le bateau.

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Pour boire un verre et grignoter, le Edgar Café Bar à Sept-Îles sert d’excellents poissons fumés, issus du fumoir des Îles de la Madeleine, et de bons fromages québécois. Un bon moment gourmand avant une nuit reposante à l’Hôtel Quality Inn Sept-Îles.

Jour 7 : Havre-Saint-Pierre et la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan

En route pour un autre archipel tout aussi fascinant, à 200 km de route de là : l’archipel de Mingan, dans la magnifique région de la Minganie ! En chemin, on fait volontiers une halte à Rivière-au-Tonnerre, pour admirer la chute Manitou, haute de 35 mètres. Après 2 h 30 de route, nous voilà arrivés à Havre-Saint-Pierre. C’est le point de départ, avec Longue-Pointe-de-Mingan, pour la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan. Des sites magnifiques, où se déploient un véritable patchwork de paysages - lande, forêt boréale, tourbière, marais - ponctués, çà et là, d’adorables petits phares. Un ensemble si beau, qu’il a même été listé par le New York Times dans les 52 endroits à voir dans le monde. Il faut dire que ces petites îles sauvages réservent bien des surprises… Entre autres, de mystérieux monolithes de calcaire aux drôles de formes (hibou, femme, aigle…). On peut les apercevoir sur l’île Nue de Mingan et ainsi que sur les îles Quarry et Niapiskau. Du reste, l’archipel est un véritable paradis pour les amoureux de la randonnée et du kayak de mer. Pour les ornithologues aussi : les oiseaux marins sont nombreux et il s’agit d’ailleurs du meilleur endroit au Québec pour observer le macareux moine ! S’il est possible de dormir sur les îles en réservant via Parcs Canada, Havre-Saint-Pierre offre aussi de bonnes adresses.

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À Havre-Saint-Pierre, le gîte Chez Françoise nous réserve un accueil des plus chaleureux. À dix petites minutes à pied, on s’attable volontiers chez Julie, où déguster de délicieux produits de la Côte-Nord.

Jour 8 : Natashquan, les pieds dans le sable

On poursuit notre virée en Minganie, en direction de l’adorable village de Natashquan, 150 kilomètres plus loin (1 h 40 de route). Un petit coin sauvage entre rivières, taïga et plages, qui fut longtemps accessible uniquement en bateau. En route, le village de Baie-Johan-Beetz mérite une petite halte, rien que pour jeter un œil à la maison Johan-Beetz. Construite en 1899, cette demeure rurale d'inspiration Second Empire a été classée monument historique. Arrivés à Natashquan, on ne manquera pas de visiter le site patrimonial des Galets : 12 cabanes classées, témoins du temps de la pêche à la morue. Il en existait 33, autrefois. Natashquan fut fondé en 1855 par des pêcheurs de morue. À 10 minutes à pied, on jette aussi un œil à la Vieille École : elle rend hommage au grand Gilles Vigneault, poète et chanteur né ici, l’auteur de la fameuse ballade « Gens du pays » qui a si bien décrit dans ses textes le pays de Natashquan. Un magnifique « boutte de la route », au cœur de paysages maritimes et nordiques grandioses.

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Non loin de la Vieille Ecole, l’auberge Port d’Attache fait partie des bonnes adresses pour passer la nuit à Natashquan. De quoi reprendre des forces… Autre bon plan pour se faire du bien, la terrasse de l’Échouerie, charmant petit café-bistro local, se trouve littéralement les pieds dans le sable.

Jour 9 : Port-Cartier : balades et observation des oiseaux

L’heure est venue pour nous de rebrousser chemin. Mais sur notre chère Route 138, même faire demi-tour reste un plaisir ! 427 kilomètres, soit 4 h 45 de route, nous attendent, pour rejoindre Port-Cartier. Arrivés à la ville de Sept-Îles, que l’on traverse avec un brin de nostalgie, il reste un peu moins d’une heure de route à parcourir. À l’arrivée, nos efforts se voient bien vite récompensés : la réserve faunique de Port-Cartier-Sept-Îles comble là encore nos envies de grands espaces sauvages et de tranquillité. Ses petits sentiers de randonnée pédestre ont de quoi dégourdir nos jambes. De nouveau, les oiseaux sont au rendez-vous et notamment les rapaces.

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Pour se requinquer, rendez-vous au Pub Saint-Bernard, qui nous régale d’une cuisine copieuse, à la bonne franquette. On passera ensuite une nuit des plus paisibles au cœur de la réserve de Port-Cartier, dans un chalet ou un prêt-à-camper.

Jour 10 : Les Bergeronnes

Et si, pour terminer ce road trip en beauté, on retournait voir les baleines ? Chiche : on reprend la route, en direction des Bergeronnes (344 km, 3 h 50), où l’on se laisse guider par Mer et Monde Écotours. Ils proposent de passionnantes excursions guidées au fil du Saint-Laurent, en kayak de mer ou en surf à pagaie. Un excellent moyen d’observer les cétacés et autres animaux marins sans le moindre bruit, en parfaite communion avec la nature… Une expérience vraiment inoubliable que Mer et Monde Écotours nous invite à poursuivre en passant la nuit sur les plateformes de bois de son camping rustique, aux premières loges sur le Saint-Laurent. Il se pourrait même que l’on se fasse réveiller, non seulement par le chant des oiseaux, mais aussi le souffle des baleines ! Dans le coin, toujours pour maximiser ses chances de les apercevoir de la rive, rendez-vous aussi au Centre d'interprétation et d'observation de Cap-de-Bon-Désir.

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Les Condos-Hôtel Natakam abritent chambres avec balcon donnant sur le fleuve. Côté restauration, le bistro Henri, de l’Auberge La Rosepierre, concocte une cuisine maison simple et goûteuse, avec des produits de saison.