Donoussa, l'île discrète des Cyclades
Donoussa est la plus orientale de ces petites Cyclades qui gravitent dans l’orbite de leur « grande » voisine, Naxos. On aime sa tranquillité, car même si Donoussa est loin d’être un désert l’été, elle reste à l’écart des grandes migrations touristiques.
La petite taille de l’île (environ 13 km²) la rend facile à l’usage : sur place, on a tout sous la main ou presque, notamment les superbes plages qui sont le principal attrait de Donoussa.
Préparez votre voyage avec nos partenairesLes plages de Donoussa
On les compte sur les doigts d’une main, normal sur une île de poche. Celle du seul village de l’île, Stavros, à l’écart du port, est la plage familiale par excellence. Beau sable, de l’ombre (enfin un peu…) et les commerces pas loin pour une petite glace quand ça tape fort.
La plage de Kédros, à moins de 1 km à l’est du port, s’est embourgeoisée (l’époque des tentes à l’arrière de la plage, c’est fini…), mais naturistes et « textiles » s’y mélangent encore. Belles eaux turquoise et sable aussi fin que clair.
Un peu plus loin à l’est, Liménari est une petite crique encaissée (accès par un sentier côtier depuis Kédros). Plus à l’est encore, Livadi, sous le hameau de Mersini, est la dernière plage de l’île où l’on peut pratiquer le camping sauvage. Les textiles débarqués en journée par le Donoussa Magissa (bateau taxi qui dessert les différents spots de l’île) ne dérangent pas !
Enfin, tout au nord-est, Kalotaritissa (on trouve aussi Kalotarissa), le terminus de la ligne de bus, est en fait constituée de deux plages distantes de 300 m, la seconde (Tripiti) accessible par un petit sentier
Toutes ces plages offrent un sable fin et des eaux claires, presque caribéennes. Difficile d’en conseiller une plutôt qu’une autre…
Randonnées à Donoussa
Il y en a deux : on peut suivre le périmètre côtier de Stavros à la crique de Liménari. Si l’on n’effectue pas le retour par le même chemin, on peut rentrer en bus que l’on prend alors au hameau de Messaria, où l’on remonte à partir de Liménari.
Balisage : sentiers 2 puis 4. Compter 1 h l’aller.
L’autre est bien plus intéressante : Stavros-Kalotaritissa. On traverse l’île du sud-ouest au nord-est, tout en diagonale. Le départ est bien indiqué à Stavros (marquage : sentier 1). En laissant le mont Pappas à droite, on accède tranquillement vers un petit col d’où la vue sur Kalotaritissa et le nord-est se révèle magnifique. À effectuer dans un sens ou dans l’autre selon l’heure de la journée, et à compléter par le bus, histoire d’éviter de faire l’aller-retour.
Durée : 1 h 30, balisage régulier.
À Donoussa, on va partout facilement à pied ou en bus, sauf à un endroit : la grotte marine de Fokospilia, tout à l’est, bien cachée sous une péninsule et inaccessible autrement qu’en bateau. Ça tombe bien, le Donoussa Magissa résout le problème. Ce bateau a une double casquette : il fait le bateau-taxi pour ceux qui n’ont pas envie de marcher jusqu’à Kédros ou Livadi, mais il permet aussi de se rendre à cette grotte, une ou deux fois par jour, grâce à un détour par la côte est de l’île. Arrêt-baignade d’une vingtaine de minutes, arrosé au raki. Pas de phoques au programme mais un plouf bien agréable dans des eaux translucides et presque fraîches. Pour contacter le capitaine, Ilias : www.facebook.com/DonoussaMagissa
Fiche pratique
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Comment y aller ?
Les gros ferries de la compagnie Blue Star desservant, au départ du Pirée, Paros, Naxos, les petites Cyclades et Amorgos, passent par Donoussa.
Le ferry à l’ancienne (mais très bon marché) Express Skopelitis relie Naxos à Amorgos et en chemin s’arrête à Donoussa 3 fois par semaine dans chaque sens.
En été, un petit bus municipal permet d’aller du port au point le plus éloigné de l’île, Kalotaritissa. En route, la plage de Kédros est desservie, comme Mersini (un hameau avec un excellent resto) d’où l’on accède en 15 à 20 min à la plage de Livadi. Bon, à savoir que le bus fait vite le plein au plus fort de l’été… Sinon, un bateau, le Donoussa Magissa joue le rôle de bateau-taxi couplé à celui de bateau d’excursion (voir Le + de Routard.com ci-dessus)
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Bonnes adresses
Ces dernières années, les hébergements sont sortis de terre à Stavros, inutile d’aller chercher où se loger ailleurs. On adore O Kipos (« le jardin » en V.F.), chez Loni et Spyros Skopélitis. À deux pas de la plage, des studios simples, équipés de la clim, au sein d’un magnifique jardin. Des studios plus récents également plus haut dans le village. Accueil exceptionnel.
Pour manger, quelques options sympas aux quatre coins de l’île :
– Ambelaki : à Stavros. Un peu au-dessus de la plage, une belle terrasse et des plats plus originaux que la moyenne, même si l’on y propose aussi des pizzas. Env 15-20 €.
– Kédros : derrière la plage du même nom. Trois frères tiennent cette institution sur l’île, qui est loin d’être une cantine de plage. Bonnes viandes et légumes bio de la ferme familiale. Env 15 €. Très sympa aussi pour un café ou un jus.
– Frangosyko : à Mersini, au-dessus de la plage de Livadi (20 min de montée), un peu au milieu de nulle part… Et pourtant, une cuisine qui, là aussi, se démarque. Sans parler de la vue ! Un peu plus cher que la moyenne : compter 20 €. Attention, n’ouvre qu’à 14 h.
– Taverna Mitsos : à Kalotaritissa, à 100 m de la plage. On y vient en particulier pour les biftekia copieux. Env 15-20 €.
Texte : Alain Pallier
Mise en ligne :