Bonjour !
Voici un retour sur les 2 escales à la journée que j’ai effectuée à Pékin/Beijing avec mon compagnon.
Pour donner un peu de contexte, nous avons fait un voyage en Thaïlande : à Bangkok, Lopburi, Ayutthaya, Chiang Mai, Chiang Rai, Ko Samui . Le voyage a eu lieu du 6 au 21 avril 2024. Je détaille ce voyage dans un autre poste : Retour de voyage : Bangkok, Lopburi, Ayutthaya, Chiang Mai, Chiang Rai, Ko Samui - 2 semaines
A l’aller et au retour, nos vols avaient une escale à Pékin, de respectivement 14h35 et 17h00.
Comme il s’agit d’escales longues, nous en avons profité pour sortir en ville pour visiter.
MODALITÉS
ENTRÉE
Jusqu’à fin 2025 (pour l’instant), pour les touristes français, belges, suisses ou canadiens, aucun visa n’est exigé pour un séjour inférieur à 15 jours, dès lors que le passeport est encore valable pour six mois au moins lors de l’entrée sur le territoire (sauf pour motif de travail). Au-delà, il faudra un visa.
Plus d’informations pour les français sur France-Diplomatie : Chine - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
Voici les instructions affichées par rapport à cette procédure :
Nous avons juste eu à récupérer une carte d’arrivée bleue mise à disposition en face de la zone de contrôles de police, puis à faire la queue dans la file “Foreigners”. Nous n’avons pas eu à passer au “Temporary Entry Permit Application” et nous ne sommes pas allé aux machines “Foreigner fingerprint self collecting”. Du coup, nous avons fait l’enregistrement des empreintes auprès du policier lors du contrôle. Le contrôle a été assez rapide pour notre cas.
Si jamais vous ne savez pas, adressez-vous à un des policiers qui guident les gens. Les employés de l’aéroport (en bleu clair à PEK) peuvent aussi vous aider, mais beaucoup ne parlent pas anglais.
Le respect des conditions de dispense de visa dans le cadre d’un transit ne garantit pas l’entrée en Chine, les autorités chinoises se réservant le droit de refuser aux voyageurs étrangers l’entrée en Chine, notamment en raison de leurs destinations antérieures. Ainsi certains voyageurs qui avaient dans leurs passeports des tampons d’entrée en Turquie et au Maroc notamment ont été refoulés à l’automne 2019.
J’ai déjà lu des personnes stressant à propos de ce paragraphe écrit dans le lien ci-dessus. Ces cas isolés se sont produits en 2019. Il n’y a, à priori, pas eu d’autres cas, et cela fait 5 ans. Depuis, il y a même des vols directs entre la Chine et la Turquie.
Je suis entrée sans problème avec un passeport contenant des tampons turcs, marocains, ainsi que des visas algérien et égyptien. Même chose pour mon compagnon. Aucun policier ne nous a posé de question, à aucune des deux escales.
MONNAIE
La monnaie thaïlandaise est le yuan ou renminbi (¥). Avoir des espèces est utile pour payer dans : les petits commerces, les restaurants, les stands de street-food, les billetteries de sites touristiques, aux guichets des stations de métro, etc. Nous avons pu payer par carte bancaire dans un restaurant, mais elle n’est pas prise dans tous les établissements, donc ne pas compter uniquement dessus.
Mais sinon, la façon de payer très courante est via les applications WeChat ou Alipay que vous pouvez relier à votre carte bancaire. Depuis la France, nous n’avons pas réussi à créer un compte WeChat (nos cartes bancaires bloquaient), et comme nous ne venions que pour 2 jours, nous n’avons pas cherché plus loin. Le paiement en espèces nous a convenu. Sinon, contacter le service client de WeChat ou voir avec sa banque.
COMMUNICATION
Ne parlant pas mandarin, nous nous sommes exprimés en anglais. Les chinois ne parlent pas tous anglais et nous avons été confrontés plein de fois à des problèmes de communication. Certains chinois, pour nous aider, ont utilisé l’outil de traduction de leur application WeChat. Nous avons bien réussi à communiquer avec les applications de traduction (Google ne fonctionne pas en Chine sans VPN, donc oubliez Google Translate). Et sinon, nous essayons de nous exprimer par des signes, ou en montrant. Dans le métro ou dans des guichets automatiques, il y a des traductions en anglais.
Pour le téléphone, il faut acheter une carte sim ou e-sim. Nous ne l’avons pas fait pour simplement 2 escales, et sommes restés sans réseau en ayant prévu ce que nous souhaitions faire. C’est possible d’acheter des cartes sim pré-payées dans des boutiques de téléphonie. Il y en a au terminal 3 de l’aéroport de Pékin PEK par exemple.
SE DÉPLACER A PÉKIN
• Il est facile de se déplacer à Pékin à l’aide de son métro très développé constitué de 27 lignes dont une allant jusqu’à l’aéroport de Pékin PEK. Nous avons fait tous nos déplacements en métro. C’est efficace et pas cher (25 ¥/pers pour le trajet depuis l’aéroport, entre 3 et 8 ¥/pers pour les autres trajets en ville)…
Tous les noms de stations sont écrits à la fois en mandarin et en anglais, donc on peut s’y retrouver. Pour faciliter nos choix de trajets, j’ai téléchargé l’application gratuite MetroMan (traduite en anglais et partiellement en français). Elle donne un plan du réseau de métro ainsi qu’une carte de la ville où les différentes lignes sont superposées. On peut zoomer sur la carte et retrouver les différentes stations. Ensuite, il suffit de rechercher des itinéraires en indiquant le nom des stations. MetroMan fonctionne sans réseau internet et intègre un GPS donc on peut l’utiliser pour se diriger à pied en ville même hors réseau, même si ce n’est pas extrêmement précis. Bref, cette application nous a beaucoup servi.
Il est possible d’acheter des tickets de métro dans chaque station. Pour cela, il faut se rendre aux guichets automatiques (traduction anglaise disponible). Si j’ai bien compris, les machines bleues prennent les espèces mais pas les machines jaune vert (à confirmer). S’il n’est pas possible de payer en espèce à la machine automatique, allez acheter votre ticket auprès d’un employé situé au guichet. C’est ce que nous avons fait dès que nous ne pouvions pas utiliser les machines automatiques. Il existe aussi des cartes pré-payées pour prendre les transports en commun.
• D’autres moyens de transport en commun sont évidemment disponibles. Il y a de nombreuses lignes de bus, mais ces derniers se retrouvent dans les embouteillages aux heures de pointes. Nous n’avons pas testé.
• Enfin, il est possible de se déplacer en taxi ou en VTC (Didi est l’équivalent de Uber ici). Nous n’avons pas testé non plus.
REPAS
Il y a vraiment de la nourriture en vente partout, que ce soit dans des restaurants ou dans des stands. Se balader dans les rues est l’occasion de tester plein de street-food chinoise. Les prix sont peu élevés.
Il est conseillé d’acheter de l’eau en bouteille, en vente dans de nombreux stands, supérettes ou supermarchés.
LE VOYAGE
► 1ère escale : 6/7 avril 2024 - 14h35
→ Vol Barcelone > Pékin > Bangkok : départ de Barcelone BCN à 12h10 - arrivée à Pékin PEK à 05h35 - escale de 14h35 - départ de Pékin PEK à 20h10 - arrivée à Bangkok BKK à 23h55 (heures locales)
598 €/pers aller-retour. Réservé auprès de Air China, 3 mois à l’avance (15 janvier 2024).
Très bons vols avec Air China, personnel chaleureux, on nous fournit couverture et coussin, les repas sont bons.
• A vrai dire, nous voulions consacrer cette première journée d’escale à une excursion vers la Grande Muraille de Chine. Nous en avons trouvé une sur GetYourGuide, avec l’agence Travel China Around, pour 22,48 €/pers (transport et ticket compris), réservé 1 mois à l’avance. Voici le lien : De Pékin: Transfert de la Grande Muraille de Mutianyu avec prise en charge.
Le rendez-vous est à 7h50 à la station Dongzhimen (située sur la ligne reliée à l’aéroport), et nous pensions pouvoir arriver à temps. Mais c’était sans compter la complète confusion dans laquelle nous nous sommes retrouvés dans l’aéroport. Pour nous préparer, j’avais lu sur internet des retours sur comment sortir de l’aéroport de Pékin pour un transit. Ils avaient beau dater de 2023 (de souvenir), entre-temps, la procédure a évolué (plus de visa pour notre cas notamment). Ajouté à cela des problèmes de communication avec le personnel de l’aéroport qui ne parle pas toujours bien anglais et qui nous a baladés un peu partout… Une employée n’a pas voulu nous laisser passer à la file “Foreigners” des contrôles de police, je pense qu’elle n’a pas compris nos questions. Nous sommes allés faire la queue aux transits pendant des lustres, avons passé les contrôles pour finalement devoir retourner à la case départ et devoir faire la queue à la file “Foreigners” aux contrôles de police quelques dizaines de minutes avant 8h.
Bref, nous nous sommes complètement ratés, en pensant que pour un transit la procédure était particulière comme lu sur internet, je ne sais pas ce qui nous a pris. Nous aurions dû tout simplement aller aux contrôles sans poser de question. La queue dure environ 20-30 min. Cela avance assez vite et les policier qui contrôlent nos passeports ne nous pose aucune question.
J’écris beaucoup mais en gros, j’ai écrit plus haut la procédure à suivre jusque fin 2025 : prendre un carton d’arrivée et le remplir et aller à la queue “Foreigners” des contrôles de police. Et c’est tout !
Notre excursion à la Grande Muraille tombe à l’eau, tant pis, il y a plein d’autres choses à voir à Pékin !
Et d’ailleurs, si certains sont intéressés par se rendre à la Grande Muraille de Chine, il n’est pas obligatoire de passer par une excursion ou par un chauffeur privé, comme on en voit beaucoup à l’aéroport. Nous avons choisi cette solution d’excursion car nous n’avions pas beaucoup de temps.
Pour se rendre à la section “Mutianyu” de la Grande Muraille de Chine, rendez-vous à la station Dongzhimen puis allez jusqu’à la gare routière du même nom pour prendre le bus n°916 Express jusqu’à la place Mingzhu de Huairou. Puis prenez les bus H7, H23, H24, H35 ou H36 ou un taxi (+ cher) jusqu’à la muraille. Le bus direct n°867 n’existe plus. Il y a d’autres lignes de bus pour touristes qui sont directes : Mu Bus, Jinma, Zan Bus, Beidoou, Busda, Mujiaren (plus d’infos sur le site officiel)…
Les tickets d’entrée s’achètent à la billetterie (45 ¥/pers) ou en ligne sur le site officiel : https://en.mutianyugreatwall.com/reservation-center/tickets
• Après les contrôles, nous prenons une sorte de train-navette qui nous amène du terminal 3C au terminal 3A, où se trouve la sortie, la station de métro, les bureaux de change, des boutiques, etc. Nous échangeons un peu d’argent pour avoir des espèces puis nous allons prendre le métro. Nous achetons nos tickets de métro pour nous rendre en ville au guichet automatique (celui-ci prend les espèces). Nous payons 25 ¥/pers pour nous rendre de l’aéroport à la station Yonghegong (environ 40 minutes), et commencer notre visite de Pékin par le Temple de Yonghe ou Temple des Lamas. Ce temple érigé en 1694 est le plus grand temple bouddhiste tibétain de Pékin. Ses édifices, mélange des styles chinois et tibétain, sont très colorés avec des murs et colonnes rouges ainsi que des boiseries à motifs de toutes les couleurs. Le temple est composé de plusieurs halls et pavillons. Il abrite une statue en bois peint de Bouddha Maitreya de 18 m, une statue du professeur Tsongkhapa, fondateur de la branche Gelugpa du bouddhiste tibétain, 3 statues en bronze des Bouddhas des 3 Âges. Le temple est très fréquenté par des chinois venus brûler de l’encens. Nous payons nos tickets d’entrée à la billetterie pour 25 ¥/pers. C’est l’un des plus beaux temples de Pékin. Nous passons environ 1 heure sur place.
Statue de Bouddha Maitreya
Temple de Yonghe, statue de Tsongkhapa
Temple de Yonghe
• Notre seconde destination est le Temple de Confucius, situé à 500 mètres du Temple de Yonghe. Fondé en 1302, c’est le 2e plus grand temple confucéen de Chine, c’est-à-dire dédié à Confucius et au confucianisme. Le confucianisme est une école philosophique et morale. C’est aussi l’un des “Trois Enseignements” religieux chinois avec le bouddhisme et le taoïsme. Le temple est composé de 4 cours intérieurs comportant différents bâtiments. On y trouve 198 tablettes en pierre comportant les noms de plus de 51 000 savants des dynasties Yuan, Ming et Qing. Le temple abrite aussi le musée Guozijian, autrefois collège impérial, donnant des informations sur l’histoire du confucianisme et son existence de nos jours. Nous payons 30 ¥/pers. Le temple est très calme et nous ne croisons pas grand monde. Là encore, nous visitons pendant 1 heure environ.
Temple de Confucius
• Nous sortons du temple et partons déjeuner dans un des petits restaurants de la rue Annei Ave, juste à côté. Pour nous rendre dans cette rue, nous avons traversé des hutongs, les rues étroites des vieilles villes du nord de la Chine. A Pékin, les hutongs sont composés de maisons traditionnelles basses en pierre grise. Une dame nous voit et s’arrête d’elle-même pour nous conseiller un restaurant de la rue. Elle ne parle pas anglais mais nous le fait comprendre avec des signes. Ces petits restaurants n’ont pas de menu en anglais, et nous faisons nos choix de plats à partir de photos. Nous sommes assez curieux culinairement, cela ne nous dérange pas (d’ailleurs un de nos plats s’est avéré être des tripes de porc à la coriandre).
Hutongs de Pékin
• Puis, nous marchons vers le Hutong Nanluoguxiang. Nous avons un peu de mal à trouver, car notre GPS est un peu décalé ; nous demandons notre chemin à des personnes qui nous aident. En fait, elle est située à côté de la station de métro du même nom. Le hutong Nanluoguxiang est une rue commerçante touristique mélangeant le style ancien des maisons traditionnelles et des devantures plus modernes. Elle regorge de magasins de street-food, de restaurants, de boutiques de souvenirs.
Hutong Nanluoguxiang
• Nous prenons le métro à la station Nanluoguxiang jusqu’à la station Tian’anmendong (13 min) pour 3 ¥/pers. Nous arrivons à la place Tian’anmen. Située au sud de la cité impériale, cette immense place, créée en 1417, est très connue pour les nombreux événements qui y ont eu lieu, notamment la proclamation de la république populaire de Chine par Mao Zedong en 1949 ou les manifestations de la place Tian’anmen en 1989. Au nord de celle-ci, se tient Tian’anmen ou Porte de la Paix Céleste où est accrochée le portrait de Mao Zedong depuis 1951. On trouve aussi le monument aux Héros du Peuple, deux sculptures commémoratives des ouvriers du Parti, le mausolée de Mao Zedong, le musée national de Chine et le palais de l’Assemblée du Peuple. Cette place est très vaste (880 m de long), sans un poil d’ombre. Nous marchons jusqu’aux deux sculptures commémoratives puis retournons jusqu’à la Porte de la Paix Céleste. Pour traverser la route, il faut passer par un passage souterrain.
Monument aux Héros du Peuple
Sculpture commémoratives des ouvriers du Parti
Place Tian’anmen
• Une fois de l’autre côté de la route, nous entrons par la porte de la Paix Céleste et remontons la voie jusqu’à la porte suivante à 190 m au nord : Duanmen. Puis, nous remontons encore jusqu’à Wumen ou Porte Méridienne à 400 m de Duanmen. La Porte Méridienne est l’une des entrées de la Cité Interdite. C’est ici qu’il faut faire la queue pour entrer avec son ticket réservé à l’avance. Nos tickets sont réservés pour la 2e escale, j’en reparle plus bas.
Duanmen
Porte Méridienne, Cité Interdite
• Nous partons vers l’est, le long de la rivière Tongzi puis remontons à proximité de la porte Donghuamen en suivant la rue Gu Gong Dong Men Wai. Nous croisons des enfants et deux hommes âgés qui nous souhaitent la bienvenue en Chine. La rue de Donghuamen est très touristique avec des stands de street-food et des boutiques de souvenirs. Nous nous baladons puis il est temps pour nous de prendre le métro et de rentrer à l’aéroport. Nous prenons un premier ticket pour aller jusqu’à Dongzhimen pour 4 ¥/pers puis nous prenons un second ticket pour la ligne de l’aéroport pour 25 ¥/pers.
Douves et murs de la Cité Interdite
Rue de Donghuamen
• Les contrôles à l’aéroport de Pékin passent assez vite. Nos bagages en soute ont été pris en charge dès l’aéroport de Barcelone donc nous n’avons pas à nous en occuper et nous les retrouverons à l’aéroport de Bangkok.
→ Vol Pékin > Bangkok : départ de Pékin PEK à 20h10 - arrivée à Bangkok BKK à 23h55 (heures locales)
►Séjour en Thaïlande : 7-19 avril 2024
►2e escale : 21 avril 2024 - 17h00
→ Vol Bangkok > Pékin > Barcelone : départ de Bangkok BKK à 03h50 - arrivée à Pékin PEK à 09h30 - escale de 17h00 - départ de Pékin PEK à 02h30 - arrivée à Barcelone BCN à 08h15 (heures locales)
• Pour cette escale, nous sommes maintenant rodés avec les contrôles. Sauf que notre vol a du retard au départ : au lieu de partir à 01h15 et d’arriver à 06h55, nous partons à 03h50 et arrivons à 09h30. Nous, qui avions réservé nos tickets pour la visite du matin à la Cité Interdite (entrée entre 8h30 et 12h00), commençons à stresser. Nous faisons comme nous pouvons pour nous dépêcher de sortir de l’aéroport : le carton d’arrivée, la file “Foreigners” des contrôles de police, le train-navette pour sortir du terminal, et enfin le métro. Nous payons le métro de l’aéroport 25 ¥/pers pour aller jusqu’à la station Dongzhimen puis nous payons un ticket classique 4 ¥/pers. Arrivés à la station proche de la Cité Interdite, nous tombons sur des contrôles d’identité qui ralentissent la sortie du métro. Une fois dehors, il faut encore marcher (ou courir) jusqu’à la Cité Interdite. Nous arrivons devant une queue immense à 11h50. Nous tentons quand même de faire la queue. Nous arrivons devant les contrôles vers 12h30. La femme regarde nos tickets, voit que ce sont des tickets du matin, mais nous laisse entrer. Ouf ! Nous pouvons quand même visiter.
• Quelques mots sur les tickets d’entrée pour la Cité Interdite. Il n’y a pas/plus de billetterie sur place, il faut acheter les tickets en ligne (60 ¥/pers en haute saison). Ils sont mis en ligne 1 semaine à l’avance : 20 000 entrées le matin, 20 000 entrées le soir. Cela semble beaucoup, mais les tickets partent vite. Voici le site officiel : https://bookingticket.dpm.org.cn/fr
Mais 1 semaine à l’avance, cela tombait au lieu de notre voyage. Pour ne pas prendre de risque, puisque nous ne passons pas un séjour à Pékin mais juste 2 escales, nous sommes passés par l’agence locale “Circuits Chine” https://www.circuitschine.com/ pour nous acheter les tickets. Nous avons payé 15 €/pers au lieu de 60 ¥/pers soit 8 €/pers. Tant pis, ce n’est pas notre genre mais pour ce séjour express, nous voulions être sûrs. Cela reste quand même bien moins cher que les offres délirantes mises en ligne sur GetYourGuide ou Tiqets. J’ai une collègue qui est partie la semaine dernière (mi-mai 2024), et elle a réussi à acheter sur le site officiel que j’ai donné ci-dessus.
• La Cité Interdite est le cœur de Pékin, érigé 1406 et 1420. Ce palais impérial des dynasties Ming et Qing est le plus grand complexe architectural de Chine, s’étendant sur 960 m de long et 750 m de large. L’empereur de Chine et son entourage n’en sortaient presque jamais. Elle porte le nom d’interdite car le peuple n’avait pas le droit d’y entrer. La Cité Interdite est une succession de pavillons, portes, cours et jardins, entourés d’une muraille. Sa conception, de son agencement général aux moindres détails d’architecture et de couleurs, a été méticuleusement planifiée pour refléter les principes philosophiques et religieux chinois.
De nos jours, le site est le musée du palais impérial et conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d’art chinois. La Cité Interdite est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est tellement grande que tout visiter prendrait une bonne partie de la journée. La foule est importante dans les parties principales, mais on peut trouver des zones plus calmes. Il y a très peu de touristes occidentaux, il s’agit principalement de touristes chinois.
Cité Interdite
• Plutôt que d’aller manger, nous préférons enchaîner avec notre autre visite importante : le Temple du Ciel. Nous reprenons le métro pour 3 ¥/pers et descendons à la station Tiantandongmen. Puis nous entrons dans le grand jardin du temple que nous mettons plusieurs dizaines de minutes à parcourir.
Le site officiel du Temple du Ciel est : http://www.tiantanpark.com/, mais pour acheter les tickets (34 ¥/pers le ticket combiné en haute saison) en ligne, il faut scanner un QR code qui renvoie à ce lien : https://ttpark.sjtickettech.com/wx/index.html#/buytickethome/1/0. Mais il ne semble pas bien fonctionner en France (?). Il est possible de passer par le compte officiel WeChat “Temple of Heaven Official Ticketing Platform”. Là encore, nous sommes passés par Circuits Chine pour acheter nos tickets à l’avance pour 9 €/pers, au lieu de 34 ¥/pers soit 4,34 €/pers. Je ne sais pas s’il y a une billetterie sur place. La foule qui attendait est si dense que nous n’y faisons pas attention. Par contre, cela avance assez vite malgré le monde.
Le Temple du Ciel a été construit entre 1406 et 1420. Il est considéré comme l’achèvement de l’architecture chinoise traditionnelle. Sa disposition symbolise la croyance chinoise que la Terre est carrée et le Ciel rond. Avec le Temple de la Terre, le Temple du Soleil et le Temple de la Lune, il s’agit des 4 grands temples de l’aire impériale de Pékin. Ce temple est très important, l’empereur de Chine étant considéré comme le “fils du Ciel”. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Son pavillon principal est la salle des prières pour la récolte en forme de rotonde et d’une hauteur de 38 m. Il n’est pas possible d’entrer mais l’intérieur est observable depuis dehors. Attention, car il y a beaucoup de monde et les gens se poussent pour s’approcher. Nous passons environ 1 h dans ce magnifique temple.
Temple du Ciel
• Quand nous sortons du temple, il est déjà 16h. Nous allons déjeuner dans une rue en face. Bien que l’après-midi soit bien entamée, nous ne sommes pas seuls dans le restaurant. Cette fois, le menu est traduit en anglais, ce qui facilite nos choix. Par ailleurs, nous pouvons payer en carte bancaire.
• Après manger, nous remontons à pied jusqu’à la rue Qianmen. C’est une rue commerciale piétonne bordée de boutiques à l’architecture chinoise modernisée. Un petit tramway permet de la parcourir plus rapidement mais nous préférons marcher. Elle débouche sur Qianmen, une porte de l’ancienne muraille située au sud de la place Tian’anmen. De nombreuses petites rues se déploient autour de cette rue. Il y a beaucoup de stands de street-food, de restaurants, de boutiques de souvenirs, de boutiques de vêtements. Le quartier est plutôt agréable et très fréquenté.
Rue Qianmen et alentours
• La nuit est tombée, il est temps de rentrer à l’aéroport. Nous prenons le métro pour 4 ¥/pers de la station Qianmen jusqu’à la station Dongzhimen, puis nous prenons la ligne du métro pour 25 ¥/pers. Arrivés à l’aéroport, nous passons une fois de plus les contrôles assez rapidement.
→ Vol Pékin > Barcelone : départ de Pékin PEK à 02h30 - arrivée à Barcelone BCN à 08h15 (heures locales)
BILAN
Nous avons fait plusieurs bourdes et notre itinéraire n’a pas été optimisé, mais si cela peut aider certains en escale à ne pas faire les mêmes erreurs… le partage c’est aussi bien pour ça !
Nous avons quand même passé deux super journées à Pékin. Les chinois sont très sympas, et plusieurs fois, on nous a aidé et communiqué avec nous malgré la barrière de la langue. La gastronomie est excellente. Les monuments à voir dans la ville sont des incontournables tellement ils sont connus, historiques et magnifiques. Par contre, il faut prendre en compte l’immensité de la ville et de ses bâtiments. Sur une carte, la Cité Interdite, la place Tian’anmen et la partie piétonne de la rue Qianmen sont côte à côte ; en réalité les distances sont importantes : 3-4 km. Donc si comme nous, vous souhaitez réaliser une escale, prenez bien en compte les distances importantes, ainsi que les temps de sortie de l’aéroport : comptez ≈2 h entre l’arrivée à l’aéroport et l’arrivée en centre-ville.
Nous avons été étonnés par le peu de bruit dans les rues de la vieille ville : les voitures sont presque toutes électriques et cela donne quelque chose de calme. Attention cependant aux scooters, qui ne font pas de bruit, et roulent parfois sur le trottoir. On retrouve aussi le côté autoritaire de la Chine, avec beaucoup de caméras, des soldats immobiles dans de nombreux espaces de la ville : dans toutes les stations de métro, devant Tian’anmen, etc. Des barrages de police ou de militaires, on en trouve dans plein de pays touristiques, mais là ils sont vraiment vraiment immobiles et filmés en permanence. Niveau contrôles policiers, nous en avons eu plusieurs que cela soit dans des stations de métro ou dans les files d’attente de monuments, et en tant qu’étrangers, on se fait bien moins contrôler que les chinois.
Nous sommes très contents de ce passage express à Pékin, même si la ville mérite amplement d’y passer davantage de jours (rien que la Cité Interdite mérite de s’y attarder plus que ce que nous avons fait, pressés par le temps et le retard de notre vol). Même en ayant loupé notre excursion à la Grande Muraille de Chine, nous avons eu plein de choses à faire, et finalement ce n’est pas tant que cela un regret. Il aurait fallu rester entre 3 et 5 jours pour bien profiter.
NOS DÉPENSES POUR CES 2 ESCALES :
• Restaurants : 385 ¥ (50,05 €) pour 3 repas à 2 → 25,02 €/pers
Soit une moyenne de 16,69 € à 2 → 8,34 €/pers le repas
• Métro : 232 ¥ (30,16 €) pour 2 → 15,08 €/pers
• Avion : 598 €/pers pour l’aller-retour Barcelone → Bangkok avec escale à Pékin
• Temples : 488,13 ¥ (63,46 €) pour 2 → 31,73 €/pers
• Excursion loupée : 354,18 ¥ pour 2 → 23,02 €/pers
• Autres (bouteilles d’eau, street-food, souvenirs, etc) : 233 ¥ (30,16 €)
► TOTAL : 110 € pour 2 (excursion loupée comprise, avions non compris), soit 55 €/pers pour 2 escales d’une journée