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Aujourd’hui, 3 juin, Raúl Castro Ruz, frère du défunt dirigeant cubain Fidel Castro, fête son 93e anniversaire. Alors que lui et son entourage jouissent des privilèges du pouvoir absolu, le peuple cubain reste embourbé dans la misère et l’oppression.
Raúl Castro est une figure clé de la machine répressive de la révolution cubaine depuis ses débuts. Pendant des décennies, il a occupé des postes élevés, notamment celui de ministre des Forces armées révolutionnaires et, plus tard, de président du Conseil d’État et du Conseil des ministres. Son leadership a été synonyme de répression politique, de violations des droits de l’homme et d’un système économique défaillant qui a laissé l’île en ruines.
La répression politique sous le commandement de Raúl Castro est implacable. Des milliers de dissidents, militants et journalistes indépendants ont été emprisonnés, harcelés ou contraints à l’exil. Le régime castriste maintient un contrôle strict sur la liberté d’expression et la presse, usant de la peur et de l’intimidation pour faire taire toute forme de dissidence. Des organisations internationales comme Amnesty International et Human Rights Watch ont largement documenté ces violations, soulignant la brutalité d’un gouvernement qui ne tolère aucune critique.
Sous la direction de Raúl, l’appareil de sécurité de l’État a été renforcé. La police secrète, connue sous le nom de Sécurité de l’État, infiltre toutes les sphères de la vie cubaine. Les Comités de défense de la révolution (CDR), réseau de surveillance citoyenne, entretiennent la méfiance et divisent la société. Cet État policier a créé un environnement de paranoïa et de contrôle total, dans lequel tout commentaire critique peut conduire à la prison.
Dans le domaine économique, Raúl Castro a mis en œuvre de timides réformes qui n’ont pas réussi à résoudre les problèmes structurels du pays. La dualité monétaire, le manque d’investissements étrangers et le contrôle de l’État sur les moyens de production ont maintenu l’économie cubaine dans une crise perpétuelle. Les pénuries de nourriture et de médicaments, le rationnement et les longues files d’attente pour obtenir des produits de première nécessité sont la norme dans la vie quotidienne des Cubains. Pendant ce temps, l’élite du Parti communiste jouit d’un style de vie opulent complètement déconnecté de la réalité du citoyen ordinaire.
lundi 3 juin 2024
Éditorial de CubitaNOW
Hasta pronto
Chavitomiamor
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Et nos compatriotes qui achètent le voyage organisé par l’Humanité sont remboursés ?..